Le comité central d’entreprise de Total Pétrochemicals France (TPF), qui emploie 2.312 salariés à Carling (Moselle), a mandaté le cabinet d’expertise parisien Apex dans le cadre du droit d’alerte suite à des rumeurs persistantes de fermeture de l’un des deux vapocraqueurs de la plate-forme chimique.
Selon les syndicats, les restructurations intervenues sur les sites d’Arkema à Balan (Ain) et à Saint-Aubin (Alpes-de-Haute-Provence), qui entraînent une diminution de la consommation d’éthylène au long du pipeline reliant Carling et Lavera (Bouches-du-Rhône), pourraient conduire TPF à fermer le vapocraqueur 2 de la plate-forme chimique mosellane. Alors qu’une décision pourrait être prise avant la fin de l’année, la direction de TPF se refuse pour l’heure à tout commentaire.
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