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Jacques Wetzel dirigeant de Wetzel Equipelec : « Il faut constituer une filière de professionnels »

« Il faut constituer une filière de professionnels »

Wetzel Equipelec (30 salariés à Metz, 2,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2006) est spécialisé dans l’électricité industrielle, armoires, coffrets de commandes de régulation et d’automatismes. Jacques Wetzel est également vice-président de l’Association internationale des électriciens.

Vous lancez la campagne « Engagement dans le développement durable » auprès des acteurs de la construction, des agents immobiliers et des électriciens de Moselle. Quels bénéfices peuvent-ils escompter de ce label ?

Jacques Wetzel, dirigeant et président de la fédération des électriciens de la Moselle et vice-président de l’Association internationale des électriciensIl faut constituer une filière de professionnels pour éviter que les « bricoleurs » ne s’emparent de ce marché porteur. Le créneau de la haute qualité environnementale connaîtra le même essor que celui des courants faibles (connectique, câblage). Marginal dans les années 90, ce dernier représente aujourd’hui 30 % de notre activité.

Pourquoi avoir réalisé cette démarche sous l’égide de la CCI de Moselle ?

Pour désigner aux représentants des trois professions un interlocuteur unique tout en garantissant un partage neutre et équitable de l’information. Pour l’heure, personne ne sait au juste à qui s’adresser pour monter un dossier de subventionnement de capteurs solaires ou trouver des formations adéquates. Forte de 180 cadres, la CCI est à même de répondre aux besoins de la filière.

Associez-vous qualité environnementale et image de marque ?

Certainement. Notre label permettra aux entreprises titulaires de se démarquer de la concurrence, notamment lors des appels d’offres. Il contribuera aussi à forger l’image de marque du département. Aujourd’hui, lorsque des prescripteurs veulent montrer des constructions exemplaires sur le plan environnemental, ils vont les chercher en Allemagne ou en Autriche. Je veux qu’ils puissent les trouver en Moselle.


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Pascale Braun

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