Plus de 80 ans après la fermeture des thermes nancéiens, un grand projet de « néo-thermalisme » émerge sur les hauteurs de Nancy.

Adjointe au maire de et conseillère communautaire déléguée au projet Grand Nancy Thermal, Marie-Catherine Tallot a dévoilé début décembre au Salon international de l’immobilier d’entreprise un projet d’un montant estimé à 60 millions d’euros comportant un centre de loisirs aquatiques et d’un pôle d’activités thermales et sportives. Un assistant à maîtrise d’ouvrage, dont l’identité sera dévoilée début 2016, recrutera le groupement chargé de la conception, la réalisation et l’exploitation du complexe Grand Nancy Thermal en délégation de service public. Les travaux doivent débuter en 2018 pour une ouverture escomptée à l’horizon 2020.

Vertus médicales des eaux

Aboutissement de près d’une décennie d’études et de travaux, le projet du Grand Nancy vise à la fois à rajeunir les fastes du pôle Nancy thermal conçu en 1913 par l’architecte Louis Lanternier, à conforter l’identité d’un quartier patrimonial et verdoyant en lisière du centre-ville et à ancrer dans l’agglomération de nouvelles compétences médicales. Reconnues par l’Académie de médecine pour leurs vertus dans le traitement des affections rhumatismales, les eaux de Nancy pourraient alimenter une nouvelle filière de formation universitaire et déboucher sur l’accueil de sportifs de haut niveau souffrant de lésions articulaires. La réflexion englobe la création d’un centre d’hébergement de prestige à proximité du parc Sainte-Marie, qui couvre 7,5 ha à côté du futur pôle.

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