Le laminoir à couronnes et à barres d’ArcelorMittal à Gandrange bénéficiera d’un investissement de 5 millions d’euros d’ici à 2018 pour accompagner la montée en gamme de sa production, qui augmentera d’un quart d’ici à l’an prochain.
Six ans après une restructuration douloureuse qui lui a fait perdre 575 emplois, l’aciérie de Gandrange (Moselle) donne des gages de pérennité. Le site, qui emploie aujourd’hui 300 salariés, s’est doté d’un nouveau four d’un coût de 1,5 millions d’euros, puis d’une ligne de contrôle d’un montant de 7,2 millions d’euros, et annonce aujourd’hui un investissement de 5 millions d’euros d’ici à 2018 pour sécuriser et augmenter ses volumes de production.
Le site bénéficie d’un transfert de production d’un site nord-américain qu’ArcelorMittal a fermé en début d’année. Ce nouveau débouché permet de stabiliser l’usine, qui a beaucoup souffert et s’inquiétait encore de son avenir voici quelques mois. Aujourd’hui, le recours croissant à l’intérim laisse espérer des embauches à moyen terme.
Xavier Le Coq, président du syndicat CFE-CGC Sidérurgie, responsable de la fédération sidérurgie et à Arcelormittal
Spécialiste des aciers longs pour l’automobile, le site a passé ses volumes de 212 000 tonnes en 2010 à 300 000 tonnes en 2014 et vise un objectif de 400 000 tonnes fin 2016. Directeur de l’usine depuis 2010, Laurent Gless a quitté ses fonctions pour prendre la direction d’Ascométal à Hagondange. Il sera remplacé par Jean-Marc Liégeois.
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