L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a-t-elle menti en minimisant le potentiel géothermique existant aux alentours de Bure (Meuse), où elle se propose d’implanter le site d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo ?
Saisi de la question par six associations de protection de l’environnement, le tribunal de Nanterre a botté en touche, considérant que seules les autorités publiques étaient qualifiées pour juger des travaux de l’Andra. Déboutées et dépitées, les associations promettent de faire appel et de demander à l’Etat l’invalidation du périmètre d’implantation de Cigéo. Selon elles, l’enfouissement présente un risque pour les générations futures qui pourraient vouloir exploiter la ressource géothermiques alors même que l’existence de déchets hautement radioactifs enfouis sous la roche aurait été oubliée.
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