Je considère que le projet contesté de la gare de Vandières ne peut pas être engagé par cette majorité.
Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine
Twittée fin février, deux semaines après la réponse négative apportée par les Lorrains à un référendum hasardeux, la phrase de Jean-Pierre Masseret enterre quinze ans d’études et e projets pour édifier à Vandières (6 000 habitants en Meurthe-et-Moselle) une gare d’interconnexion TER-TGV. Conformément à ses obligations légales, techniques et administratives, la Région a pourtant mené à bien pas moins de 15 études qui l’ont convaincue de la pertinence et de la faisabilité du projet évalué à 120 millions d’euros.
Avant 2011, dix bureaux d’études et architectes dont Parvis, Ingérop, Egis, Atelier des territoires, Iris conseil, IRH et Antea ont étayé par la déclaration d’utilité publique pour un montant de 300 000 euros. La DUP a donné lieu à une nouvelle série d’études d’un montant global de 450 000 euros pour préciser les modalités d’une construction à Vandières et la reconversion de la gare TGV de Louvigny (Moselle) en gare de fret.
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