Signataire, le 20 janvier dernier, d’une convention cadre avec le réseau Batigère, l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy compte développer avec le bailleur des échanges et expérimentations visant à impliquer les habitants dans la mutation de leurs quartiers.
Engagé de longue date dans des échanges avec le réseau Batigère Nord-est, l’Ecole d’architecture de Nancy a signé fin janvier un accord-cadre avec l’ensemble du réseau Batigère, qui compte une trentaine d’opérateurs en France entière. Cette convention triennale permettra aux deux partenaires de formaliser leurs échanges et ouvrira de nouveaux horizons aux 760 étudiants de l’école.
Le logement est à l’architecte ce que la chaise est au designer : la chose la plus simple et la plus difficile à faire. Notre école est déjà très performante en la matière et compte le devenir plus encore. Nous avons recruté une enseignante pilote et multiplierons les expérimentations et les recherches sur ce thème au cours des prochaines années.
Lorenzo Diez, directeur de l’Ecole d’architecture de Nancy
La convention conclue avec Batigère intègre la notion d’intermédiation, qui constitue depuis l’an dernier un module optionnel en master. Cette matière, qui consiste à sensibiliser les publics, notamment scolaires, à l’architecture, pourrait trouver de nouveaux débouchés dans le cadre des futurs contrats de ville. L’Ecole d’architecture se propose d’aider les habitants à devenir acteurs de la mutation de leur quartier et de faire émerger parmi les jeunes des vocations d’architectes ou d’urbanistes. Manifeste annuel de la fantaisie créatrice des étudiants, les « folles journées de l’architecture » pourraient se délocaliser dans les quartiers ou se décliner en une « sérieuse journée de l’architecture » qui ferait plancher les enseignants sur la pédagogie de l’architecture.
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