Le spécialiste de l’autopartage Citiz Lorraine renforce son réseau, qui compte désormais 12 véhicules et 10 stations entre Metz et Nancy. La structure coopérative espère atteindre son rythme de croisière d’ici deux à trois ans en ciblant les particuliers, les collectivités et les entreprises.
Six mois après son redémarrage, la société d’autopartage Citiz Lorraine s’engage prudemment dans la voie du redressement. Issue de la structure associative Autopi, qui revendiquait 350 utilisateurs entre Metz et Nancy, la société coopérative d’intérêt collectif (Scic) s’est adossée à Urbis Park, spécialiste national du stationnement et de la mobilité urbaine implanté à Metz et à Nancy. La structure déploie une petite flotte passée en ce début d’année à 12 véhicules partagés répartis entre Metz et Nancy. L’entreprise a également ouvert deux nouvelles stations place de la République à Metz et devant le vélodrome de Vandoeuvre-les-Nancy.
Dotés de clim, de GPS et de pneus neige, les véhicules aux toits bleus sont accessibles aux 100 abonnés, qui les réservent via smartphone ou internet, y accèdent grâce à leur code et les garent sur leur emplacement initial après usage.
Conduire sans posséder de voiture
A Metz et à Nancy, le système d’autopartage est exclusivement ouvert au grand public. A Thionville, en revanche, Citiz Lorraine gère une flotte de 6 véhicules et d’une dizaine de vélos appartenant à la mairie.
Cette activité ne constitue pas notre coeur de cible, mais représente un bon moyen d’initier et de convaincre les collectivités.
Bruno Martin, directeur régional Est de Citiz Lorraine
La jeune structure compte atteindre son seuil de rentabilité d’ici deux à trois ans grâce à 400 à 500 utilisateurs. Les entreprises doivent constituer au moins un tiers du chiffre d’affaires, les particuliers disposant des véhicules en soirée ou durant le week-end.
La France compte aujourd’hui quelque 4 000 voitures partagées utilisées par 8 000 conducteurs, dont la moitié en région parisienne.
--Télécharger l'article en PDF --