« Le stade Saint-Symphorien abritera un centre de séminaires permanent »
Le FC Metz a retrouvé sa place en Ligue 1. Votre projet « Grenat 2010 » (1) contribuera-t-il à conforter le club dans cette catégorie ?
Certainement. Le FC Metz retrouve la Ligue 1, mais se situe dans le dernier tiers du classement en termes de budget, avec 23 millions d’euros. Mon objectif consiste à faire remonter durablement le club dans la première moitié du classement sur le plan économique en valorisant la densité de notre aire de rayonnement – 1,5 million d’habitants en englobant le sud du Luxembourg – et sur la richesse du tissu économique régional. C’est pourquoi je compte passer la capacité du stade de 27 000 à 32 000 spectateurs, mais surtout tripler le nombre de places VIP, qui passeront de 600 à 2 400. Le club pourra ainsi accueillir 450 entreprises utilisatrices contre 150 aujourd’hui.
A quoi le stade Saint-Symphorien ressemblera-t-il en 2010 ?
Le stade deviendra un lieu d’activité permanent, ouvert 365 jours par an et non pas une fois tous les 15 jours. Nous comptons implanter dans la tribune sud un centre de séminaires, des activités d’hôtellerie et de restauration, un club d’affaires, un centre de fitness et des salles de réunions privées. Nous avons soumis ce concept au bureau d’études allemand Fiebiger, basé à Kaiserslautern, qui a réalisé le stade de sa ville, homologué pour la Coupe du monde, et qui compte également des références prestigieuses en Ukraine, en Chine et à Dubaï. Fiebiger nous remettra ce mois-ci un avant-projet sommaire qui nous permettra d’affiner le chiffrage du projet. Nous tablons sur un investissement d’une cinquantaine de millions d’euros répartis à parité entre le club et des investisseurs privés.
Sur quels sponsors comptez-vous à l’avenir ?
Il existe une incertitude sur le maintien d’ArcelorMittal, partenaire historique du FC Metz. Les entreprises de BTP locales soutiennent le FC Metz, mais à ma connaissance, aucun groupe national de BTP n’utilise le football comme vecteur de communication. Le groupe belge CMI, ex-filiale ingénierie, maintenance et construction mécanique du belge Cockerill-Sambre, que je dirige, détenait déjà une loge et un panneau au stade Saint-Symphorien avant que je n’accède à la vice-présidence du club voici près d’un an. Il n’y a pas d’autre partenariat en vue entre les deux structures.
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