Première prison construite dans le cadre des partenariats public-privé (PPP), le centre pénitentiaire de Maxéville, dans la banlieue de Nancy, constitue le plus gros chantier actuel de Lorraine.

Lauréat de l’appel d’offres lancé par l’Agence de maîtrise d’ouvrage du ministère de la Justice pour les établissements pénitentiaires de Nancy, Roanne, Lyon et Béziers, le groupe Eiffage a mobilisé ses trois entités, Eiffage TP, Eiffage Construction et Forclum, pour réaliser ce premier lot de 2 790 places. L’établissement lorrain représente 300 000 heures de travail réparties sur 23 mois de travaux avant la livraison prévue fin 2008.

Nous avons investi près de 1,5 million d’euros pour mener ce chantier dans des délais très courts, qui exigent un matériel spécifique.

Pascal Demangeon, directeur commercial d’Eiffage Construction Lorraine

Le site des anciennes carrières de Maxéville regroupe sept grues, une centrale à béton de dernière génération qui produira 25 000 m3 de béton armé, une banche en inox permettant de limiter l’usage d’huile de décoffrage et quelque 20 semi-remorques de matériel de coffrage et d’étaiement pour réaliser 37 000 m2 de plancher.

Sécurité maximale

Outre l’accès au chantier, surveillé en permanence, nous intégrons la sécurité dans toutes les phases opératoires préalables à l’exécution.

Jean-Claude Chaput, directeur d’exploitation d’Eiffage pour la prison de Maxéville

Les grilles ont fait l’objet de tests destructifs à l’aide d’un bélier de 600 kg. Le béton des murs d’enceinte intègre des boules anti-grappin. La construction privilégie la pose d’éléments monoblocs tels les cabines de douche, les garde-corps et les panneaux de façade préfabriqués intégrant isolation, structures et barreaux. A la fois concepteur, réalisateur et exploitant de l’établissement pour une durée de 30 ans incluant la phase travaux, Eiffage a choisi des matériaux durables limitant le coût de maintenance.

A l’issue du bail, l’Etat prendra ou non possession de l’établissement. Le cas échéant, le centre pénitentiaire fera l’objet d’une nouvelle livraison. Le chantier, qui mobilise actuellement 150 personnes, atteindra sa période de pointe à compter d’avril avec quelque 300 employés. Tenu d’attribuer 10 % des heures travaillées à des personnes en voie d’insertion, Eiffage dépassera probablement cet objectif. Le chantier intègre plusieurs personnes sous main de justice, dont des détenus prochainement libérables de la prison Charles III de Nancy.

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