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La mairie propose un terrain communal de 3 hectares

Gandrange pourrait accueillir les sinistrés de Moyeuvre en 2003.

La mairie de Gandrange (Moselle) a lancé une procédure de révision de son Plan local d’urbanisme (PLU, ex-POS) pour mettre un terrain de 3 hectares à la disposition des victimes des affaissements miniers issus de la commune limitrophe de Moyeuvre-Grande.

Michel-BigarreNous ne voulons pas créer un ghetto de sinistrés : le lotissement de pavillons que nous entendons construire en partenariat avec Logiest sera ouvert à tous les candidats.

Michel Bigarré, maire de Gandrange

La moitié des 64 familles à reloger se dit prête à s’installer dans les futurs pavillons, bâtis sur des surfaces moyennes de 4 ares. La commune, qui bénéficie de l’appui de la sous-préfecture de Thionville, a lancé simultanément la procédure d’aménagement, les fouilles archéologiques et les études concernant un dispositif antibruit sur cette parcelle située à proximité de la RN 52.

Dans le meilleur des cas, les premiers occupants pourraient prendre possession de leur pavillon début 2003. Mais les indemnités que l’Etat entend verser aux sinistrés ne suffiront pas à acquérir les maisons, d’autant que le prix de l’immobilier est plus élevé à Gandrange qu’à Moyeuvre.

Michel Bigarré

D’abord surpris par le geste, les victimes des affaissements miniers s’interrogent sur la surcapacité du terrain proposé. Ils soupçonnent la mairie de Gandrange de profiter de l’occasion pour accélérer les procédures de viabilisation de la zone et refusent la perspective de deux nouvelles années d’attente.

Après trois années de stress et d’angoisse, les sinistrés ont besoin d’une solution rapide et équitable.

Vincent Liccardi, expert désigné par l’Association nationale des victimes d’affaissements miniers pour évaluer des biens détruits


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Pascale Braun

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