Je n’accepte pas de renoncer au projet d’école vétérinaire sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty. L’Etat nous propose aujourd’hui d’y implanter un écoquartier. C’est se ficher du monde ! Pour un euro, je ne veux pas de cette base.
Dominique Gros, maire de Metz
Deux mois après l’abandon officiel du projet d’implantation d’une cinquième école vétérinaire sur la BA 128, la réaffectation du site que les militaires auront quitté l’an prochain reste dans l’impasse. L’Etat a retenu début octobre le projet messin d’EcoCité 128, qui englobe la future friche militaire. Mais la création d’un écoquartier sur cette emprise excentrée du sud messin n’est plus à l’ordre du jour.
Refusant l’abandon du projet d’école vétérinaire, la ville poursuit les études visant à créer un bio-pôle animal-santé sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur. Toutes tendances confondues, les élus de l’agglomération soutiennent le projet qui permettrait de réaffecter le complexe militaire dans les meilleurs délais. Largement rénovée au cours des cinq dernières années, la BA 128 comporte des unités d’hébergement, un amphithéâtre, des restaurants collectifs, des bureaux, des hangars et des terrains agricoles. La collectivité craint le vandalisme et une déshérence prolongée qui déboucherait sur une nouvelle verrue péri-urbaine. Les anciennes casernes du Boulevard de Trèves ont ainsi attendu une nouvelle affectation durant 40 ans.
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