Charrette, Lefred-Thouron ! Libération lui commande au pied levé une suite aux Casiers judiciaires qu’il remplit depuis octobre avec son complice Diego Aranega.
Il scrute l’actualité pour Le Canard enchaîné. L’Équipe attend sa page hebdomadaire, et voilà La Tribune qui lui demande un dessin ! Le métier de caricaturiste pourrait sembler facile à l’heure où le président français se surexpose.
Pas sûr. Quand le personnage fait la moitié du boulot, c’est délicat, d’autant que sa manière de conduire les affaires constitue une caricature en soi.
Lefred-Thouron
Pour prendre des distances, le dessinateur nancéien va flairer l’air du temps dans les prétoires des tribunaux ou dans les salons bio. Dans ses Casiers judiciaires, à paraître en avril chez Dargaud, comme dans Les carottes sont crues, illustrées par Lindingre (éditions Les Requins Marteaux), Lefred-Thouron s’amuse à dénicher 50 % de faits réels et 50 % de choses qui auraient pu arriver, pour nous servir ses trouvailles toutes chaudes dans un grand éclat de rire.
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