Annoncé le 4 septembre lors d’un comité central d’entreprise à Paris, la fermeture du dernier vapocraqueur de la plate-forme pétrochimique de Total à Carling (Moselle) n’a guère surpris les 554 salariés du site.
Éloigné des infrastructures portuaires, confronté à la surproduction nationale d’éthylène et fragilisé par un double accident mortel en 2009, le site affichera cette année des pertes de plus de 100 millions d’euros. La restructuration entraînera 320 suppressions de postes, tandis que les investissements projetés en créeront 110. Compte tenu des départs programmés, le site devrait donc compter 344 salariés en 2016 sans recrutement ni licenciement.
Total annonce néanmoins un investissement de 160 millions d’euros, qui pérennisera Carling et le placera parmi les leaders européens des résines d’hydrocarbure et des polymères. Le site sera spécialisé dans les résines à forte valeur ajoutée. Le groupe confortera la filière polymère et augmentera la capacité de production de polystyrène.
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