La direction de l’usine d’électroménager Merloni basée à Manom (Moselle) a signé un accord de méthode avec l’intersyndicale FO-CGT-CFDT pour définir le mode opératoire de la restructuration du site, qui emploie 357 salariés.
Un expert, qui sera désigné lors du comité d’entreprise prévu vendredi prochain, sera chargé d’aider les partenaires sociaux à élaborer des propositions alternatives au plan social, dont les modalités seront officialisées en comité d’entreprise le 3 novembre prochain.
La perspective d’un recentrage vers un mono produit – en l’occurrence, les tables de cuisson vitrocéramiques, dont l’usine produit actuellement 280 000 unités par an – se confirme. Selon la CGT, 200 emplois seraient menacés, plus 57 intérimaires.
Merloni, qui a investi 39 millions d’euros dans son site mosellan depuis son rachat au groupe Scholtès en 1995, entend à présent renforcer sa présence dans les marchés émergents des pays d’Europe de l’Est.
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