Nouvelle alerte sur la plate-forme chimique de Carling (Moselle) : cinq mois après l’annonce de 240 suppressions de poste chez Total Petrochemicals, Arkema s’apprête à supprimer une centaine d’emplois sur un effectif de 700 salariés.
La direction refuse se refuse à tout commentaire avant le comité d’entreprise extraordinaire qui se tiendra sur le site vendredi prochain. Mais elle confirme l’existence d’un « plan de performance » qui visera à « maintenir la compétitivité du site dans un contexte international marqué par une forte concurrence ».
Les syndicats, qui appellent à la grève dès jeundi et à un rassemblement vendredi prochain, redoutent une centaine de suppressions de poste qui porteraient sur l’ensemble des services, sans pour autant affecter la production du site.
Le plan social s’effectuerait sur cinq ans sans licenciement, « mais la réduction des effectifs ne peut qu’aggraver les conditions de travail et de sécurité sur le site », estime la CGT.
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