La direction d’ArcelorMittal ne prévoit ni licenciement ni mobilité forcée àFlorange.
Enfin une bonne nouvelle à ArcelorMittal Florange, où les négociations du 29 mai sur le reclassement des salariés de la filière liquide dans les autres installations du site mosellan ont abouti à un compromis jugé acceptable par l’ensemble des parties. La mobilisation massive et pacifique des salariés devant les Grands Bureaux de Florange, l’unité syndicale retrouvée et la volonté de dialogue affichée par la direction ont abouti à un projet d’accord qui sera affiné le 7 juin, avant une validation prévue fin juin. L’arrêt des hauts-fourneaux de Florange supprimera 780 postes, dont 629 salariés d’ArcelorMittal et 130 de Gepor, filiale logistique du sidérurgiste dont l’avenir demeure incertain.
L’engagement d’ArcelorMittal de n’avoir recours ni aux licenciements ni à la mobilité forcée paraît respecté. La direction du site a proposé aux quatre organisations syndicales représentées (CGT, FO, CFDT et CFE-CGC) des dispositifs de fin de carrière prévoyant une prime de 12 mois de salaire brut pour les salariés âgés de 50 ans et plus.
Possibles recrutements
Ces mesures, qui devraient concerner quelque 300 personnes d’ici à 2015, laissent augurer de quelques dizaines de recrutements à cette échéance. Les salariés reclassés soit sur les installations subsistant dans la filière liquide (cokerie, train à chaud et maintenance), soit au
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(traitement de l’acier en aval) bénéficieront d’une prime de 3 600 euros, tandis que les volontaires à la mobilité géographique percevront une prime équivalant à trois mois de salaire. Enfin, l’instauration d’une prime de 500 euros ouverte à des salariés non concernés par la restructuration, mais disposés à parrainer des collègues mutés ou de nouveaux arrivants, témoigne du souci de maintenir les compétences industrielles sur le site.
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