Deux ponts routiers sur la Moselle nécessitent une reconstruction dans les trois prochaines années, sous maîtrise d’ouvrage du conseil général.
Le plus avancé d’entre eux se situe entre Ennery et Hauconcourt : vétuste et potentiellement dangereux, le pont de Rapilly a donné ses premiers signes de faiblesse en 2011. Confié en groupement aux entreprises Demathieu & Bard et Victor Buyck, le nouvel ouvrage mobilisera 12 millions d’euros HT. La démolition de l’ancienne structure précédera, à compter de juin prochain, la pose d’un pont « bowstring », maintenu par des poutres latérales en arc. L’ouvrage de 180 m de longueur pour 20 m de largeur permettra de rétablir la circulation des poids lourds dans ce secteur névralgique de l’axe Metz-Thionville. Il intégrera également une voie verte ouverte aux piétons, cyclistes et cavaliers.
A une trentaine de kilomètres à l’aval entre Cattenom et Koenigsmacker, la travée des Arromanches donne également des signes de fatigue. Provisoire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ouvrage ne comporte qu’une voie et limite la navigation sur la Moselle.
Le conseil général a inscrit son remplacement à son schéma directeur routier-grandes infrastructures, pour un montant évalué à 12 millions d’euros HT. Le nouvel ouvrage comportera deux voies de circulation, une voie piétonne et une piste cyclable, qui rétabliront la continuité des liaisons douces de part et d’autre de la rivière. Son tracé s’inscrit dans le plan d’évacuation de la centrale nucléaire de Cattenom. Le département sollicitera l’Etat, l’Autorité de sûreté nucléaire et EDF pour obtenir un cofinancement des travaux, qui pourraient débuter en 2015.
© Photo – Maquette du futur Pont Rapilly © Florent Doncourt
© Photo du pont actuel – © CG57
© Image de synthèse – Futur Pont Rapilly © Demathieu et Bard
© Photos des travaux © CG57
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