Le sévère rapport de la cour des Comptes, qui chiffre à 156 millions d’euros HT l’implantation de deux gares TGV distantes de 20 km à Louvigny (Moselle) et Vandières (Meurthe-et-Moselle) n’a guère fait évoluer le débat régional. Patrick Weiten, conseiller général de la Moselle, voit dans le rapport l’enterrement définitif du projet d’interconnexion des lignes TGV et TER à Vandières, dont les études ont déjà mobilisé 26 millions d’euros. Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional, et Michel Dinet, président du conseil général de Meurthe-et-Moselle, estiment en revanche que l’abandon du projet condamnerait définitivement les Lorrains à l’absurdité d’une gare TGV sans connexion ferroviaire régionale à Louvigny.
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