Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc a prolongé la période d’observation de la filature meusienne Bergère de France. La direction a présenté aux 300 salariés un plan de sauvegarde de l’emploi comportant 70 suppressions de poste.
Premier employeur privé de la Meuse, Bergère de France devra procéder à des coupes sombres dans son effectif de 300 salariés. Placé en procédure de sauvegarde en février dernier, le fabricant de fil à tricoter a obtenu une prolongation jusqu’à une nouvelle audience prévue en juin prochain. L’entreprise accuse près de 2 millions d’euros de pertes pour 32 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Dans un communiqué, la direction réitère son intention de protéger l’outil industriel, de préserver un maximum d’emplois et de préparer le rebond et le développement. A l’issue de l’audience, un comité d’entreprise extraordinaire a révélé la teneur du plan social, qui prévoit 70 suppressions de postes. « Cette nouvelle constitue une catastrophe dans un bassin d’emploi sinistré et le projet d’accompagnement social nous paraît bien faible », indique Ralph Blindauer, avocat du comité d’entreprise.
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