La direction de Nestlé Waters officialisera lundi 20 octobre un plan de compression du personnel et de réduction des frais fixe dans son unité vosgienne qui regroupe Vittel et Contrexéville. L’effectif descendra à moins de 1 000 salariés d’ici à 2015.
L’emploi s’évapore peu à peu dans le bassin vosgien de Vittel et de Contrexéville, où Nestlé Waters a annoncé le 14 octobre un nouveau plan de départs volontaires portant sur 60 postes. En 2009, le groupe avait déjà mis en place un plan de départs volontaires portant sur 234 postes échelonné sur trois ans. Le site qui comptait 1 350 salariés en 2010 descendra à moins de 1 000 personnes l’an prochain. La production du site reste stable avec 1,4 milliard de bouteilles de Contrex, de Vittel et d’Hepar par an.
Des investissements qui compriment l’emploi
L’investissement de 40 millions d’euros annoncé par le groupe sur la période 2013/2015 accélère la chute des effectifs. Quelque 28 millions d’euros ont déjà été consacrés à des gains de productivité, à des modifications de ligne et à la création d’entrepôts. Le solde permettra d’implanter une nouvelle ligne de production permettant de remplir 49 500 bouteille/heure en face d’une ligne existante afin de permettre à un même opérateur de travailler simultanément sur deux chaînes – entraînant la suppression de deux lignes existante et de 45 postes. Aux réductions d’effectifs s’ajoutent une série de réduction de frais fixes dont l’arrêt du ramassage en bus et de la restauration de nuit.
Nous ne pouvons pas échapper à la modernisation, puisque tous nos concurrents font de même. Mais les réductions des frais fixes sont fatigantes et rageantes : elles pourraient s’expliquer si le site était dans une situation très critique, mais ce n’est pas le cas.
Eric Péry, secrétaire CFDT du comité d’entreprise
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