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Archives par categorie: Industrie


Télétravail franco-luxembourgeois : un verrou fiscal a sauté

France - Transfrontalier - Luxembourg - Social

Le projet de loi de finance voté par le Parlement le 12 octobre permettra aux salariés français employés au Luxembourg de télétravailler trois mois sur douze, soit plus de de 50 jours par an en 2023. Cette avancée débloque un imbroglio causé par le prélèvement à la source adopté par l’Etat français en 2017, trois ans avant que la pandémie de Covid ne fasse augmenter fortement le télétravail transfrontalier.

Les frontaliers étant imposés en France au-delà d’un quota de 29 jours par an – qui passera à 34 jours le 1er janvier prochain–, leur employeur luxembourgeois était tenu de calculer mensuellement l’impôt à percevoir par le fisc français et de le prélever pour le compte du Trésor public.

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Panneaux solaires : Maxeon-SunPower ferme sa dernière unité en Moselle

Moselle - Énergie - Industrie

Le fabricant de panneaux solaires Maxeon-SunPower, filiale du groupe Total désormais gérée depuis Singapour, a jugé l'unité de Porcelette, en Moselle, trop petite pour être compétitive. Il devait lancer en 2021 la production d'un nouveau panneau élastique ultrafin, mais le groupe y a renoncé.

Sur l'ancienne friche minière de Vernejoul, à Porcelette, en Moselle, l'amertume a succédé à l'étonnement lorsque les élus de la communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie ont appris la fermeture, en toute discrétion, de l'usine de panneaux solaires Maxeon-SunPower.

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Comment Industeam tente d’échapper à la crise énergétique 

France - Luxembourg - Énergie - Industrie

Le groupe franco-luxembourgeois équipe ses sites roumains de panneaux photovoltaïques pour échapper à l'explosion des prix de l'énergie. Il poursuivra cette stratégie sur le site de Calais.

Fin octobre, l'usine Industeam East Europe d'Aiud, en Roumanie, s'approvisionnera en énergie grâce à ses propres panneaux solaires, au terme d'un investissement de 1 million d'euros.

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Comment Empreinte mesure l’impact environnemental de l’habillement 

Moselle - Environnement - Industrie - Numérique | Presse

La start-up implantée à Metz (Moselle) fournit aux marques de vêtements et de chaussures un référentiel qui leur permet d'anticiper les obligations réglementaires d'affichage environnemental. La plateforme d'Empreinte leur permet de comparer l'impact de la matière première, de la fabrication, du transport, de l'usage et de la fin de vie du produit.

En moins d'un an, Laurent Bocahut, ingénieur de formation, et Belinda Dubreucq, spécialiste de la gestion de projets de big data, ont acquis la certitude de se trouver au bon endroit au bon moment.

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L’hélium et l’hydrogène font décoller les fondateurs de 45-8 Energy

France - Metz - Environnement - Industrie

En moins de cinq ans, Nicolas Pélissier et Benoît Hauville, les fondateurs de 45-8 Energy, ont réussi un décollage spectaculaire dans le domaine des géosciences appliquées à la prospection gazière. La start-up messine, lauréate du prix Scale-Up 2022 pour la région Grand Est dans le cadre de la 30 e édition du prix de l'Entrepreneur* organisé par EY, a successivement levé 1,3 million d'euros en 2020, trois ans après sa création, puis 4,9 millions d'euros en 2021.

Mystérieux, mais explicite pour les initiés, l'intitulé « 45-8 Energy » reflète en grande partie l'ambition de ses fondateurs. Tous deux diplômés en géologie et en géosciences pétrolières et ex-collègues chez Total Energies, Nicolas Pélissier et Benoît Hauville désignent par « 45-8 » la longitude et la latitude GPS du centre de l'Europe, dont ils ont fait le terrain de prédilection de leur prospection gazière. Energy recouvre l'hélium et l'hydrogène, tous deux présents à l'état naturel, parfois à faible profondeur.

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Replace industrialise le recyclage des plastiques composites

Région Grand-Est - Environnement - Industrie - Metz

En 2019, Laurent Villemin et Christian Horn ont fondé la start-up Replace, implantée à Metz, sur la base d'un principe disruptif. Là où les industriels cherchent à intégrer dans leur process des intrants recyclés aussi purs que possible, les deux hommes ont joué la carte du mélange.

Leur solution prévoit d'incorporer des tubes de dentifrice vides, des barquettes de cellophane alimentaire souillées ou des films ultrafins réputés inutilisables dans la fabrication de nouveaux objets en plastique. En trois ans à peine, ils ont convaincu des partenaires industriels et publics de la validité de leur concept, et implanté un premier prototype opérationnel dans la Marne.

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